Comment que chuis trop dépité (ma vie seskuelle)
Je sais pas si c'est le printemps qui veut ça, mais il y a une mode actuellement sur les blogs d'ici et d'ailleurs, c'est de raconter des histoires à tendance érotiko-seksuelle.
Eh, allez, j'me lance, j'vais vous raconter un de mes fantasmes. Blink blink.
S'ensuit généralement un texte aussi excitant à la lecture qu'une recette de soupe au poisson, mais plus insipide en fin de compte quand même. Genre à mi-chemin entre la collection rose de chez Harlequin et les films pseudo-érotiques super-soft qui passaient sur certaines chaînes en fin de soirée le week-end. Vous savez, ceux où on se dit chouette, va y avoir du cul, pis en fait on voit rien. Ca c'est quand t'es un ado de 14 ans et demi, après t'as compris le truc et tu regardes plus.
Pis à la fin y'en a qui écrivent des commentaires du style: "Ouais, bravo, superbe, je m'y croyais". Normal que tu t'y croyais, t'as fait la même chose hier soir, comme environ 3 milliards de personnes autour du monde. Sauf celle qui l'a écrit parce que pour elle c'est un fantasme, tu vois. La pauvre.
Alors je m'suis dit comme ça que j'allais aussi participer et écrire une histoire seksuelle super-ekscitante, mais comme je suis paresseux et que j'en ai rien à foutre je vous remets un vieux classique que tout le monde connaît mais qui me fait toujours bien marrer.
CYBERSEX
Cricri: Salut, Martine, de quoi t'as l'air?
Martine: Je porte un chemisier de soie rouge, une mini-jupe et des talons hauts. Je fais de la gym tous les jours, je suis resplendissante et en pleine forme. Mes mensurations feraient pâlir Pamela Anderson. Et toi?
Cricri: Je fais 1m73, je pèse autour de 115 kg. Je porte des lunettes et une culotte de jogging en coton ouate bleu marine que je viens juste d'acheter chez Walmart. Je porte aussi un T-shirt dont les taches de sauce barbecue affichent clairement le menu de mon dîner... Il sent un peu bizarre.
Martine: Je te veux. Aimerais-tu me sauter?
Cricri: OK...
Martine: On est dans ma chambre. Il y a de la musique douce, qui provient de ma chaine stéréo, et des chandelles sur ma commode et ma table de chevet. Mes yeux rencontrent les tiens, je souris. Ma main se fraie un chemin jusqu'à ton entrejambe et commence à caresser la protubérance que je sens croissante, mais déjà énorme.
Cricri: Je ravale ma salive. Je commence à transpirer.
Martine: Je remonte ton chandail et j'embrasse ta poitrine.
Cricri: Maintenant, je déboutonne ton chemisier. Mes mains tremblent.
Martine: Je gémis doucement.
Cricri: Je retire ton chemisier tranquillement.
Martine: De plaisir, je laisse tomber ma tête en l'arrière. La soie fraiche glisse sur ma peau brulante. Je frotte ton excroissance plus rapidement, je la saisis, je la palpe.
Cricri: Ma main est secouée d'un spasme violent et je déchire accidentellement ton chemisier. Je suis désolé.
Martine: Ça ne fait rien, il ne m'avait pas coûté trop cher.
Cricri: Je vais te le rembourser.
Martine: T'occupe pas de ça. Je porte un soutien-gorge de dentelle noir. Mes seins s'élèvent et s'abaissent au rythme de mon souffle qui accélère.
Cricri: Je tâtonne et je cherche le fermoir de ton soutien-gorge. Je crois que c'est coincé. As-tu des ciseaux?
Martine: Je saisis ta main et l'embrasse tendrement. Je porte mes mains derrière mon dos et ouvre le fermoir. Le soutien-gorge tombe par terre. L'air caresse ma poitrine qui s'érige et pointe vers toi, pour toi.
Cricri: Comment as-tu fait ça? Je ramasse le soutien-gorge et j'examine le fermoir.
Martine: Je me cambre. Oh chéri. Je veux sentir ta langue partout sur mon corps.
Cricri: Je laisse tomber le soutien-gorge. Maintenant je lèche tes... tu sais... seins. Ils sont pas mal...
Martine: Je balade mes doigts à travers tes cheveux. Maintenant je te mordille l'oreille.
Cricri: J'éternue tout à coup. Tes seins sont couverts de morve et de crachats.
Martine: Quoi?
Cricri: Je suis tellement navré. Vraiment.
Martine: J'essuie ta morve de mes seins avec mon restant de chemisier.
Cricri: Je prends le chemisier trempé. Je le lance par là. Ça fait plop. Va falloir passer la wassingue...
Martine: OK. J'abaisse un peu ta culotte de jogging et je frotte ton membre durci.
Cricri: Tes mains sont si froides! Je pousse un cri perçant: Aiiiiiiiiiiie!
Martine: Je soulève ma mini-jupe. Ôte ma petite culotte.
Cricri: Je retire ta culotte. Ma langue va et vient partout, je mordille ta... umm... attends un peu.
Martine: Qu'est-ce qui se passe?
Cricri: Il y a un poil qui m'est resté pris dans la gorge. Je tousse.
Martine: Ça va?
Cricri: J'ai une quinte de toux. Je deviens tout rouge.
Martine: Je peux faire quelque chose?
Cricri: Je cours à la cuisine, en toussant sauvagement. Je fouille dans les armoires, à la recherche d'un verre. Ou est-ce que tu mets les verres?
Martine: À droite de l'évier.
Cricri: Je bois un verre d'eau. Ah, ça va mieux.
Martine: Reviens, mon amour.
Cricri: Je lave le verre, là.
Martine: Je suis sur le lit, brûlante d'impatience.
Cricri: J'essuie le verre. Je le remets maintenant dans l'armoire. Et là, je marche vers la chambre. Attends, il fait noir, je suis perdu. Où est la chambre?
Martine: Dernière porte à gauche au bout du couloir.
Cricri: J'ai trouvé.
Martine: J'arrache ta culotte. Je gémis. Je te veux tellement.
Cricri: Moi aussi.
Martine: Je t'embrasse passionnément, nos corps nus se pressent l'un contre l'autre.
Cricri: Ton visage s'appuie sur mes lunettes. Ça fait mal.
Martine: Pourquoi n'enlèves-tu pas tes lunettes?
Cricri: OK, mais je ne vois pas grand-chose sans elles. Je pose mes lunettes sur la table de chevet.
Martine: Je me penche sur le lit. Vas-y, chéri!
Cricri: J'ai envie de faire pipi. Je me dirige à tâtons à travers la pièce et vers la salle de bain.
Martine: Depêche-toi, mon amour.
Cricri: Je trouve la salle de bain. Il fait noir. Je touche à gauche et à droite pour trouver les gogues. Je soulève le couvercle.
Martine: Je n'en peux plus d'attendre ton retour.
Cricri: J'ai fini. Je cherche la poignée de la chasse d'eau, mais je ne la trouve pas. O-oh!
Martine: Qu'est-ce qu'il y a encore?
Cricri: Je viens de réaliser que j'ai fait pipi dans ton coffre à linge. Désolé encore une fois. Je reviens vers la chambre maintenant, trouvant mon chemin à l'aveuglette.
Martine: Mmm, oui. Viens.
Cricri: OK, là je vais mettre mon... tu sais... truc... dans ton... tu sais... truc de femme.
Martine: Oui! Fais-le, chéri! Fais-le!
Cricri: Je touche tes fesses lisses. C'est tellement bon. J'embrasse ton cou. Oups, j'ai un petit problème, là.
Martine: Je balance mon derrière d'avant en arrière en gémissant. Je ne pourrai pas supporter ça une seconde de plus! Pénètre-moi! Baise-moi tout de suite!
Cricri: Je suis mou.
Martine: Quoi?
Cricri: Je suis tout flasque. J'arrive pas à garder mon érection.
Martine: Je me lève et fais les cent pas, l'air complètement abasourdie.
Cricri: Je hausse les épaules, l'air un peu triste, mon zizi tout pendouillant. Je vais mettre mes lunettes pour voir ce qui ne va pas.
Martine: Non, laisse tomber. Je me rhabille. Je mets mes sous-vêtements. Là, je mets mon affreux chemisier humide de ta morve.
Cricri: Non attends! Je louche afin de trouver la table de chevet. Mes mains longent la commode, faisant tomber diverses choses comme des cadres de photos et tes chandelles.
Martine: Je reboutonne mon chemisier.
Cricri: J'ai trouvé mes lunettes. Je les remets. Mon Dieu! Une de tes chandelles est tombée sur le rideau. Le rideau est en flammes! Je pointe le doigt vers le début d'incendie, l'air complètement affolé.
Martine: Va au diable. Je me déconnecte, pauvre idiot!
Cricri: Maintenant la moquette est en feu! OH NOOOOON!
Martine: [logged off]............
Ecrit par Absurdus, le Jeudi 03 Juin 2004.
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